Dimanche 19 Janvier, nous avons repris les entraînements mensuels au Gymnase Léo Lagrange.
Après presque un mois de sevrage de Kyûdô, les résultats à la Matoba ont été désespérants ! Pas moyen de tenir un Kai, Nerai inexistant en tout cas pour ce qui était des résultats, le corps en entier était hors de la pratique.
Mais le Kyûdô se doit d’être découvert dans l’adversité. Une adversité qui n’est pas extérieure, mais intérieure. Si nous nous battons, c’est contre nous-même. Nos douleurs, nos fatigues, notre confort.
Ce dimanche, après un long arrêt de pratique, mon corps ne répondait pas, était mal foutu, n’avait pas envie. En un mot, galère ! J’ai, t’en bien que mal, appliqué les points techniques (déplacements, position des flèches, verticalité et horizontalité) demandés pendant cet entraînement, en y appliquant les points vers lesquels mon travail personnel me dirige depuis quelques mois, Hineri et Nerai, mais je n’ai eu que des sensations de contrainte.
Jusqu’au tir de fin pour lequel le contrat était ; tirer comme à un examen. Je n’étais toujours pas dans « une disposition Kyûdô », si elle existe mais je n’y crois pas, jusqu’à Dôzukuri. Alors j’ai posé ma respiration ce que je n’avais absolument pas fait de toute la journée. Un mouvement, une inspiration. Une pause, une expiration. Je me suis alors détaché du Kyûdô pour me marier à l’arc. L’union dans le détachement.
Pourquoi cette réussite? Parce que j’ai persévéré. Je suis content de moi? Oui! Mais plus que la réussite à la cible, c’est la compréhension du calme intérieur, du rythme de mon tir en communion avec ma respiration, de la vacuité du tireur, qui me réjouit. Mais j’ai qu’en-même pris une photo, ce qui prouve que chez moi vacuité n’est guère éloigné de vanité. やった!
Bien évidemment, retrouver l’état d’esprit de ce tir, ne sera pas automatique, mais je vois le chemin à suivre, il faudra que je ne me laisse pas entraîner sur des chemins de traverse. Il me faut aussi, maintenant, trouver la constance.
Tu as raison Ronan, pour ma part cela a été la » découverte » de mon arc.
Calmement, doucement je lui ai donné le moyen de s’exprimer tout en essayant de lui faire ressentir ce que l’on m’avait enseigné.
Je dis lui faire ressentir, car comme par respect, j’ai eu l’impression de rentrer en communion avec lui, cette toute première fois où il tirait à la Mato.
J’ai essayé de ressentir, sa puissance, ses réactions, tout en le cajolant.
Il me l’a bien rendu avec une flèche plein centre au beau milieu ………de l’après midi.
Belles sensations que je ne suis pas près d’oublier. J me demande même si je n’ai pas fermer les yeux à un certain moment, pour apprécier cette sensation de mon Yumi grand ouvert.
Il me tarde le prochain rendez-vous mensuel.
Tu as raison Ronan, pour ma part cela a été la » découverte » de mon arc.
Calmement, doucement je lui ai donné le moyen de s’exprimer tout en essayant de lui faire ressentir ce que l’on m’avait enseigné.
Je dis lui faire ressentir, car comme par respect, j’ai eu l’impression de rentrer en communion avec lui, cette toute première fois où il tirait à la Mato.
J’ai essayé de ressentir, sa puissance, ses réactions, tout en le cajolant.
Il me l’a bien rendu avec une flèche plein centre au beau milieu ………de l’après midi.
Belles sensations que je ne suis pas près d’oublier. J me demande même si je n’ai pas fermer les yeux à un certain moment, pour apprécier cette sensation de mon Nami-Sun de 14 kgs grand ouvert.
Il me tarde le prochain rendez-vous mensuel.